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Matisse Almira-Colcombet enchaîne Juneru (8C) : L'escalade comme langage de vie

Photo du rédacteur: GrimpActuGrimpActu

« Tant qu’elle sera là, tout ira bien. » Ces quelques mots, jetés presque en l’air, résument à eux seuls l’intensité avec laquelle Matisse Almira-Colcombet vit l’escalade. Pour lui, grimper, ce n’est pas simplement cocher des blocs ou collectionner les cotations. C’est une manière d’exister pleinement, de ressentir, de vibrer, d’explorer tout ce que son corps et son esprit ont à lui offrir.


Et pourtant, il y a encore deux ans, ce nom était totalement inconnu du monde de l’escalade. Aujourd’hui, il vient de frapper un grand coup en réalisant Juneru, un 8C bloc, en seulement deux séances. Une ascension fulgurante qui bouscule les codes habituels du haut niveau, où l’on s’attend à voir de longues batailles contre la roche avant la victoire. Lui, il enchaîne vite. Très vite. Et ce n’est pas un hasard.


Derrière la performance brute, il y a un processus bien plus profond : celui d’un grimpeur qui a appris à apprivoiser ses doutes, à appréhender l’échec différemment, à ne plus grimper pour une validation extérieure mais pour une quête intérieure.

Dans ses propres mots, Matisse parle de l’escalade comme d’un carrefour entre tout ce qui compte : le corps, les idées, la nature, les relations humaines. Il évoque avec poésie les nuits passées à attendre les secours sur une paroi, l’exaltation d’un free solo, l’émotion d’un projet commun entre amis. Chez lui, la grimpe n’est pas une finalité, mais un langage, une manière de comprendre et d’aimer un peu plus chaque jour le monde qui l’entoure.


Mais qui est vraiment Matisse ? D’où lui vient cette approche si instinctive et philosophique de l’escalade ? Comment a-t-il réussi à exploser les barrières de la performance en si peu de temps ? Nous avons voulu en savoir plus sur ce jeune grimpeur à l’énergie débordante, qui semble bien décidé à laisser son empreinte sur le rocher… et peut-être, sur l’escalade elle-même.


Matisse Almira-Colcombe Juneru 8C

Hello Matisse, peux-tu te présenter pour ceux qui ne te connaissent pas ?


Alors, qui je suis ? C'est une question qui fait réfléchir ! En résumé, je dirais que je suis quelqu'un qui aime profondément la vie, sous toutes ses formes. J'aime ressentir l’intensité des relations, la richesse de mon corps et de mon esprit, et l'escalade est un moyen incroyable pour ça. Elle me permet d'explorer mes sens, de vivre des moments forts, qu’il s’agisse d’un projet en commun, d’une nuit passée sur la paroi, d’un free solo, ou d'un trip aux Grands Sablats.


J'ai commencé à grimper il y a deux ans, d'abord avec mon club Verticoise en falaise, puis en bloc avec des amis à Lyon. L’escalade m’a apporté beaucoup d'espoir : tant qu’elle sera là, tout ira bien. Même dans les moments difficiles, l’escalade m’aide à trouver la beauté du monde. Je suis profondément reconnaissant envers ceux et celles qui m’ont permis d’accéder à cette pratique, bien que ma condition sociale d’homme blanc européen de classe moyenne joue un rôle important dans cet accès.


L’escalade, pour moi, c’est un carrefour où se croisent les corps, les idées, les cultures et les paysages. Je pense que si on se fracasse tous un peu sur des rochers dans des lieux magnifiques, on finit par devenir, nous aussi, des lieux magiques. La communauté, bien qu’imparfaite, nous unit autour de cette passion commune, et c’est là que naissent ces sourires idiotement heureux, en disant qu’on aime la vie.


Avant tes premières sorties en extérieur, quelle était ta pratique de l’escalade ?


Avant, je grimpouillais sur les petites voies de mon club de campagne ! J’avais réussi à toper un 7a+ avec tout l'investissement dont j'étais capable à l'époque. Mais ce n'était pas mon sport principal du tout (je faisais beaucoup de trottinette freestyle). J'appréciais les moments passés au club de Verticoise, mais ma pratique se limitait à un hobbie.


Quels ont été tes premiers projets marquants, ceux qui t'ont fait basculer dans une approche plus engagée de la grimpe ?


Chaque grimpeur a des voies ou des blocs qui marquent un tournant, et pour moi, il y en a plusieurs. J’ai eu, et j’ai encore, quelques projets dans lesquels j’ai investi plus de trois séances : L'Insoutenable Légèreté de l'Être, Sleepless (mon premier 8b à Rioupéroux en trois séances), et Le Braille, un projet long terme sur lequel j'ai passé quatre à cinq séances cette année. C’est super dur.

Mais au-delà de la difficulté physique, j'avais beaucoup de lacunes mentales : peur de l'échec, peur de la réussite, attentes imprévisibles... Grâce à l'escalade en milieu naturel (et à ma relation avec ma copine), j'ai appris tellement de choses sur moi !

Maintenant, je peux consacrer plus de trois séances à un projet en savourant chaque moment et en profitant de la plupart des instants de ma vie. Peut-être parce que ma vie, c'est l'escalade maintenant ?!


En quoi l’escalade en milieu naturel a-t-elle changé ta manière de grimper, mais aussi ta façon de voir la vie ?


En beaucoup de choses ! Quand on vit des expériences intenses, comme souvent en extérieur, je trouve que la relation avec soi-même s’améliore grandement. Le sport et les défis que l’on se donne créent un espèce de processus introspectif inestimable. Aussi, outre le rapport avec soi-même, c’est intrinsèquement le rapport avec son environnement qui évolue. Pour moi, de nombreuses mises en perspective se sont faites, une identification de ce qui compte vraiment, de mes valeurs. Quand on met en jeu son intégrité physique et psychique, quand on subit les éléments ou la majesté des grands espaces, il y a des liens qui se créent. Tu te rends compte de la valeur de beaucoup de choses.


Pour résumer, je dirais que l’escalade en milieu naturel apporte une connaissance profonde de soi, qui nous fait acquérir en maturité. Et en même temps que cette maturité, il y a des valeurs qui se forgent sous les coups de nos expériences, souvent humaines, souvent fortes et engagées, au-dessus du vide que peut parfois être notre façon d'exister.


Matisse Almira-Colcombe Juneru 8C

Revenons à ta dernière performance, Juneru, un 8C bloc en seulement deux séances…


Alors là, je ne l’ai vraiment pas vue venir, mais en même temps, si. Avant de toper, j’avais super envie de tenter un essai depuis le bas, mais je ne savais pas pourquoi, je n’avais aucun lien correct, je n’avais toujours pas essayé le reta et je venais de péter légèrement la prise du crux. Je me suis dit que c'était prétentieux au vu de la cotation, et du coup, j’ai demandé une poussette pour le crux si j’arrivais à faire le lien des mouvements de départ. Bon, au final, je n’ai pas eu de poussette de la part de Malik, mon ami, et j’ai toper le bloc inopinément.


Peux-tu nous parler plus en détail de ce bloc mythique ?


Il est mythique, oui. Au centre du secteur le plus connu d'Albarracín, Arrastradero, juste à côté du célèbre Varano et encadré par deux 8a classiques, il se compose d’une gestuelle intense, la dernière œuvre du site, Juneru (je suis encore mystifiée).

Pour le breakdown détaillé : tu démarres avec un mouvement morpho pour aller chercher la main droite clé depuis une assez bonne main gauche qui te force à engager l'épaule fortement, pied sur une marche. Ensuite, tu poses un talon gauche en no foot, qui est bon si, comme moi, tu triches avec les drones de Madrock (oupsi), sinon c’est moyen. Tu mets une spatule droite en même temps pour coller ton bassin et ainsi valoriser à la fois la règle plate de la main droite et le talon (tu te mets le plus en dessous de la main). De là, tu lâches la bonne main gauche et tu pars pour aller fourrer la pocket en statique avec trois doigts si possible.


Ensuite, ça prend un cran au niveau des doigts, car il faut enlever la spatule (il faut aussi être bien ouvert au bassin sur le talon et stable dans les épaules). La règle plate devient nulle quand tu montes, il faut la déboîter. Là, tu fais un "walk the feet" sous grosse tension, 1-2 (très satisfaisant), et tu te positionnes pour mon crux : bassin bien sur la gauche, bien bas, défouraillage de la pocket, et en vitesse, TAC ! Dans l'épaule, ce n'était pas top, car je l'avais un peu cassée.


Maintenant, tu montes le pied droit en petite lolotte, et toujours en éclatant la pocket gauche, tu relances la main droite assez loin dans une très bonne règle de ~20 mm un peu penchée. À partir de là, bon blocage et gainage grand dorsal, tu te pends dans la règle pour monter les pieds droits. Tu vas chercher une bonne prise sous le reta, et là tu attaques le fichu reta. Avec le pied droit sur la main droite de départ, tu relances la main gauche sur un plat ok (d’en dessous). De là, tu croises le pied droit très haut sur l'épaule du crux (en no foot si tu n’es pas assez souple comme moi), tu relances sur un mauvais plat main droite un peu plus haut que l’autre, tu sors le pied gauche sur un truc plat et sableux au bord, tu vides, tu déconsidères les arbres pareurs derrière toi, tu ouvres le bassin et tu te bases sur tes sensations (c’est dur avec tout ce qui peut se passer dans ta tête quand tu te retrouves ici par surprise).


Voilà, n’oublions pas, même si c’est la plus classique, c’est la bêta pour mon corps et ses préférences. Les sensations peuvent aussi beaucoup varier au sein de la même bêta.



Tu sembles progresser très rapidement en escalade. Comment expliques-tu cette progression fulgurante ?


Mon coach Bastien de Aportéededoigts me vend des super stéroïdes. Non, je rigole, mais il a bien un rôle depuis 14 mois. Toutes les directions mentales et techniques qu’il m’a indiquées, je les ai suivies avec ma curiosité et ma passion.

Définitivement, le mental, c'était le facteur où j’étais le plus à la traîne, on en parle un peu plus bas. La stratégie aussi, j'apprends tout juste les bonnes façons de travailler un bloc pour moi ! Physiquement, c’est sûr que j’ai progressé, mais il y a 14 mois, j’avais déjà la traction un bras et la planche, merci la gymnastique que j’ai pratiquée pendant de nombreuses années ! Par contre, mis à part peut-être la barre fixe et la barre de la trottinette freestyle, je ne vois pas de facteurs environnementaux expliquant les 215% de force à doigts que j’avais déjà sur les 20mm, c’est très certainement une grande chance génétique pour laquelle je n’ai pas de mérite.

En gros, beaucoup d'expériences caillouteuses, de la démystification de la cotation, de gros progrès mentaux, et une traduction physique énorme ! Apprendre à utiliser mes forces pour l’escalade spécifiquement.


Tu dis avoir eu des « lacunes mentales » au début : peur de l’échec, peur de la réussite… Comment ces blocages t’affectaient ils et comment les as-tu surmontés?


Oui ! Ça, c’est le plus intéressant pour moi et là où je suis le plus fier du chemin que j’ai parcouru ! C’est difficile à croire quand on peut me voir maintenant, mais il y a un an et demi, lors de mes premières sorties dehors, je pétais les plombs de manière extrême. Tout était nouveau et je ne savais pas où me placer. Je n’avais pas d'objectifs à part le fameux “progresser”, j'étais victime d’un imaginaire compétitif de la performance qui me faisait beaucoup souffrir, et les gens autour de moi aussi… Des enjeux très élevés dans ma tête, des attentes imprévisibles que je ne savais pas gérer, peur de l’échec, peur de la réussite, un bon cancer pour moi que ma sensibilité a bien métastasé un temps. (Il y a toujours des traces, évidemment.)


Au bout d’un moment, je me suis dit : tant pis pour moi, mais vas-y les copains, c'était trop. Si c’était que moi, encore, mais je veux vraiment pouvoir être un bon camarade de grimpe et passer de meilleurs moments autour de ce que j’aime, l’escalade.

Donc, j’ai beaucoup réfléchi, lu des articles sur le mental sur le site Aportédedoigts, vraiment super. J’ai réorganisé mon imaginaire en essayant d’y mettre autant d’intention que possible. Par exemple, Aidan Roberts, c’est mon modèle sur sa façon de projeter un bloc dur sur le long terme. Eh bien, j’essaie de m'approprier ses états d'esprit pour avancer vers quelque chose de plus sain pour moi et pour mes amis avec qui je grimpe. (Tellement de progrès encore !)


Tu parles beaucoup de communauté, de partage. Que représente pour toi la dimension sociale de l’escalade ?


Je me souviendrai toujours, un été, de mon premier trip au camping d’Ailefroide… Ceux qui savent, savent ! La folie, les alpinistes, les randonneurs, les diffeux, les grands diffeux, les bloqueurs, tout le monde au même endroit dans un cadre magnifique, pouf ! Tous ensemble, on aime la même chose par différents prismes : l’évolution de notre corps dans les différents environnements que nous propose la nature. Et partager ces évolutions, ces hauts et ces bas, ses expériences, avoir un objet commun sur lequel on projette nos désirs (d’une façon plus ou moins responsable), ça, c’est super.

Je me suis vite senti à ma place, entouré de gens ouverts à de nouvelles expériences (pour la plupart), avec une belle flamme de passion (pour la plupart), et bienveillants (pour la plupart).


Tu évoques que ton accès à l’escalade a été facilité par ta condition sociale. Quel regard portes-tu sur la diversité dans ce sport et son accessibilité ?


Alors, je ne suis vraiment pas la personne la plus légitime pour parler des enjeux sociaux et économiques de l’escalade… Je ne me sens pas légitime de parler de sociologie et d’économie dans ce contexte. Ce sont des sujets avec de forts enjeux, et je n’ai pas assez de connaissances pour les aborder de manière approfondie. J’aurais besoin de plus de temps pour poser mes idées de façon claire. Mais si vous me posez cette question, c’est peut-être que vous pensez que je peux répondre de manière cohérente, alors je vais essayer.


Je peux dire tout d’abord que, pour moi, l'accessibilité détermine la diversité. Et pour accéder à l’escalade, il y a énormément d'obstacles. Pour en citer quelques-uns : si tu n’as pas d’argent, si tu viens d’un milieu social défavorisé, si tu es une minorité en général, une femme, une personne à la peau noire (perso, je connais moins d’une dizaine de grimpeurs à la peau noire, c’est quand même lunaire, et seulement une femme à la peau noire), ça va être beaucoup plus compliqué d'accéder à la communauté. (Le film Resistance Climbing, qui exprime les difficultés d’accès pour des minorités palestiniennes, me vient à l’esprit, ainsi que le film Still Alive, qui aborde la question des minorités physiques.)


Également, il faut pouvoir avoir l’espace physique et mental pour aller grimper. Et si tu es une minorité, ou que tu cumules des caractéristiques de minorité, il y a déjà de grandes chances pour que la pression infernale des déterminismes ne te laisse jamais t’envoler librement sur les parois de Céüse.


Matisse Almira-Colcombe Juneru 8C

Tu sembles très lucide sur les contradictions et imperfections de la communauté. Qu’est-ce qui pourrait être amélioré selon toi ?


Tout comme pour la question d’au-dessus, je pense qu’il est intéressant d’adopter une position plus humble, et selon moi, cela n’enlève rien à mon engagement.

Je ne suis pas réellement une minorité, et à partir de là, ce que je pourrais dire sur ce qui pourrait être amélioré dans la communauté, comme par exemple sur la question du genre, n’aura que peu de valeur. Tout ce que je pourrais dire sur les violences sexistes et sexuelles serait nécessairement nuancé par ma position complice avec la masculinité hégémonique, et donc moins crédible.


Mais bon, si ce n’est pas parfait, Seb Berthe l’a fait et ça m’a aidé, donc oui, je m'autorise à vous exprimer rapidement l’idée selon laquelle les boys bands sont omniprésents, tout comme les violences sexistes et sexuelles. Il y a beaucoup d’hommes et de personnes en position de pouvoir qui n’ont pas pris leurs responsabilités sur les imaginaires patriarcaux (et capitalistes) qui les influencent. Peut-être que certains en sont tout simplement cognitivement incapables, mais je pense surtout que beaucoup se complaisent dans leurs positions confortables, parce que c’est quand même cool de grimper torse nu et de crier en prenant tout l’espace visuel et auditif.


Enfin, les inégalités entre sexes et la lutte des classes sont transversales à toutes les communautés. Mais parfois, dans mes rêves, j’aimerais croire qu’avec assez de passion pour l’escalade et ses environnements, sociaux et spatiaux, certains pourraient finir par créer — même si elles ne sont que des illusions absurdes — les valeurs humbles qui révéleraient en nous les plus belles spécificités de l'être humain.


L’escalade semble être devenue une part essentielle de ta vie. Te vois-tu continuer à 100 % dans cette voie, ou bien as-tu d’autres aspirations parallèles ?


J’aime bien la photographie d’art, ça me permet de me souvenir de ma chance. J'aimerais beaucoup enseigner l’escalade aussi, partager ma passion. Actuellement, je pensais me former en ouverture, c’est un super métier (mais j'hésite encore à cause de la concession physique). Mais pour l’instant, je dois avouer que si je pense à ma vie, l’escalade en semble l’essence. Les sensations brûlent en moi quand je la pratique, j’aime ça. C’est un gros mot, avec tellement de choses à l'intérieur, tellement de choses.

Quand je pense au futur avec l’escalade, je vois des paysages, de l’amour et de l’amitié. Je me vois au Grand Sablat, seul à essayer des projets, ou entouré des cris de mes amis en haut d’une voie à Céüse. Je vois la nature, la montagne, des sourires, l’eau qui coule et mon cœur qui bat. Oui, je me vois dans cette voie. Ça semble difficile de finir ce projet, j’en changerai peut-être, mais pour l’instant, les mouvements sont infinis. Alors je grimpe.


Un dernier mot ?


Merci beaucoup à GrimpActu de m’avoir posé ces questions. J’ai pris énormément de plaisir à y répondre, j’ai encore appris plein de choses sur moi et j’ai pris conscience de la richesse de l’escalade, mais aussi de ses pauvretés auxquelles on ne pense jamais assez. Si je peux vous dire un truc, à part de vous trouver un projet que vous aimez, c’est de vous poser les mêmes questions, là, sur un papier ou dans vos notes, et de vous donner le temps d’y répondre.


Matisse Almira-Colcombe Juneru 8C

💭 : Matisse Almira-Colcombe

🗞️ : @GrimpActu



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