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Le Conseil d’administration de la Fédération française de la montagne et de l’escalade a officialisé, samedi 6 décembre, une décision rare dans la vie fédérale :
Alain Carrière, président depuis 2021 et figure de la maison depuis 2008, a choisi de passer le relais quelques mois avant la fin de son mandat. L’annonce intervient dans une période charnière, alors que la FFME poursuit une transformation profonde, à la croisée du haut niveau olympique, de l’essor massif de l’escalade indoor et de la diversification de ses activités de montagne.
Alain Carrière n’a pas quitté la table sans mot d’explication.
“La FFME entre dans une nouvelle phase structurante et ambitieuse. C’est parce que cette étape s’ouvre qu’il m’apparaît naturel d’organiser ce passage de relais”, a-t-il déclaré, soulignant que la Fédération dispose désormais “d’un plan stratégique solide, d’une équipe de direction renouvelée et d’élus expérimentés”.
Une manière d’insister sur la continuité plutôt que sur la rupture.
L’homme souhaite désormais reprendre souffle après dix-huit ans d’engagement quasi ininterrompu. Il évoque l’envie de consacrer davantage de temps à des projets personnels, à une pratique plus régulière de la montagne et à de “nouveaux horizons de vie”. Il restera toutefois administrateur afin d’accompagner la transition jusqu’aux Jeux olympiques de Milan-Cortina, en février 2026, qu’il veut assumer “jusqu’au dernier jour”.
Sous sa présidence, la FFME a consolidé son statut de fédération tri-olympique et renforcé son ancrage dans un paysage en pleine mutation, porté par une pratique indoor en plein essor et une présence accrue sur la scène internationale.
Le Conseil d’administration se réunira prochainement pour proposer à l’Assemblée générale un successeur issu de ses rangs. La fédération, elle, réaffirme sa volonté de poursuivre la trajectoire engagée, déterminée à renforcer son rôle de référence dans l’escalade et les activités de montagne.
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