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Simon Lorenzi, un été de performances hors norme

À 28 ans, Simon Lorenzi n’a plus rien à prouver. Pourtant, cet été, il a encore repoussé les limites du bloc mondial. Entre les granits du Valais et les chaos de Magic Wood, le Belge a empilé les croix avec une aisance désarmante : Permanent Low (8C+) à Fionnay, Brainrot (8C+) à Averstal, mais aussi Dark Matter et In Search of Time Lost (8C), sans oublier un flash magistral de Compass North (8B+).
Le moment fort reste son duel avec Permanent Low. Le 20 septembre, il tombe au dernier mouvement, “là où personne ne tombe”, confiera-t-il. Pas de rage, pas de cris : simplement la conviction qu’il reviendra.
Le lendemain, il signe la troisième ascension de ce bloc jugé parmi les plus durs de Suisse, après Clément Lechaptois et Pietro Vidi.
Mais au-delà des cotations, c’est l’homme qui impressionne. Après une non-sélection olympique et une période compliqué, Simon Lorenzi grimpe désormais libéré, entouré de proches et décidé à partager son savoir. “La performance n’est plus une quête solitaire”, affirme-t-il. Son énergie contagieuse et son optimisme redonnent au haut niveau une dimension plus humaine.
Avec quatre 9A au compteur et un calendrier tourné vers les États-Unis, fin novembre, Simon Lorenzi s’impose aujourd’hui comme l’un des grimpeurs les plus inspirants de sa génération.
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