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Domen Škofic défie la gravité avec une ascension en plein vol

On croyait avoir tout vu dans le monde de l’escalade. Mais ce week-end, Domen Škofic a ajouté un chapitre spectaculaire à l’histoire de la discipline. L’ancien vainqueur de la Coupe du monde de difficulté a grimpé une voie côté 8A… en plein ciel, sous les ailes d’un Blanik L-13 du Red Bull Blanix Team, évoluant à 2 500 mètres d’altitude au-dessus d’Aigen im Ennstal, en Autriche.
Le projet, imaginé depuis des mois, a nécessité une préparation titanesque : soufflerie, sauts en parachute, simulations à répétition. Les prises, conçues par son père ingénieur, pouvaient résister à plus d’une tonne de pression. Ce travail d’orfèvre a permis à Škofic de tenter l’impossible : quitter le cockpit, accroché à un parachute de 12 kilos, pour grimper d’une aile à l’autre, malgré des rafales à 100 km/h et un froid mordant avoisinant –10 °C.
Au terme d’une minute suspendue entre ciel et terre, l’athlète a conclu son ascension par un saut en parachute ponctué d’un backflip. Plus qu’un simple coup d’éclat, cette performance signe une nouvelle frontière franchie pour l’escalade, transformée pour l’occasion en véritable ballet aérien. Mais derrière le spectacle, difficile d’ignorer la dissonance : multiplier les vols, les souffleries et la logistique aérienne pour une prouesse de quelques instants va à l’encontre de l’esprit de la grimpe, discipline intimement liée à la nature et à la sobriété. Une performance impressionnante, certes, mais qui interroge sur le prix écologique de ces démonstrations extrêmes.
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