Les projecteurs du monde sportif se dirigent vers l'Arabie Saoudite alors que la deuxième édition des NEOM Beach Games, rassemblant plus de 800 athlètes engagés dans des disciplines variées telles que le triathlon, le Beach Soccer, le Basket Ball 3x3, le VTT et l'escalade.
Les NEOM Beach Games ne sont pas simplement une compétition sportive, mais font partie intégrante du projet Neom, une mégaville futuriste s'étendant sur 170 km, avec une vision de diversifier l'économie saoudienne, bien que cette vision ne soit pas sans controverses.
Le projet Neom, évalué à 500 milliards de dollars, présente The Line, une ville futuriste. Cependant, derrière le voile de modernité, des ombres planent, illustrées par des expulsions forcées entraînant des condamnations à mort et des représailles sévères contre les opposants.
Les NEOM Beach Games se déroulent sur des terres marquées par des expulsions contestées, suscitant des préoccupations légitimes quant aux droits humains et à l'impact sur les communautés locales. Une ombre sombre sur un événement autrement dédié à la célébration sportive.
En dépit de sa façade futuriste, The Line est critiqué pour son greenwashing. Des experts soulignent les risques potentiels sur la biodiversité, les microclimats, la gestion des ressources aquatiques et les défis sociaux qui accompagnent cette mégalopole planifiée.
L'IFSC, bien que justifiant l'organisation de compétitions au Moyen-Orient pour promouvoir l'escalade, fait face à des critiques. Soutenir des projets d'une telle envergure, sans reconnaissance de leur impact écologique et des droits humains bafoués, semble dévier des valeurs éthiques originales de l'escalade olympique.
Malgré leur éclat sportif, soulèvent des questions cruciales sur les compromis éthiques et environnementaux, incitant à la réflexion sur la véritable portée de la célébration sportive dans des contextes controversés.
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